Chorus - L'étoile de cette fin d'année
Fishlabs connu pour la saga Galaxy On Fire, sortent Chorus en cette fin d’année en collaboration avec Deep Silver. Un shooter spatial narratif très nerveux qui vous en fera voir de toutes les couleurs. Au programme : musique épique, gameplay énergique, des vrilles, des combats dantesques et des loopings. Il faut avoir le cœur bien accroché pour arriver jusque la fin.
Une femme divisée
Vous incarnez Nara, une pilote de vaisseau, combattant pour le cercle (une sorte de secte de l’espace très puissante), le Grand Prophète, son maître, prévoit de contrôler l’univers. Après une mission où elle est responsable de la mort de milliers d'innocents, elle décide de déserter et d’ainsi abandonner son plus fidèle ami, Forsaken, un vaisseau doté d’une conscience. Après cela, elle décide de rejoindre le camp adverse en cachant au début sa véritable identité.
C’est un personnage tiraillé que vous allez apprendre à connaître durant l’histoire, partagé entre sa nouvelle vie et les souvenirs d’un passé ancré en elle. Si les PNJ que vous croiserez durant cette aventure ne sont pas touchants, Nora est tout l’inverse, les voix dans sa tête qui tentent de la ramener du côté obscur, la diviseront bien des fois.
Il y a de quoi faire dans l’espace
Le jeu propose un monde ouvert assez vaste mais tout se fait en vaisseaux, il n’y a aucune phase à pied. Comptez entre 7 à 10 heures de jeu pour faire la campagne principale, vous pouvez doubler ce chiffre si vous souhaitez faire toutes les quêtes annexes et améliorer votre vaisseau au maximum.
Pour ce qui est des missions annexes, celle-ci restent anecdotiques mais variées. Vous devez défendre des convois, escorter des vaisseaux ou bien encore faire des courses. Vous trouverez aussi des objets à ramasser, de l’argent et des pièces de vaisseau pour améliorer votre véhicule mais aussi des souvenirs qui feront resurgir le passé de Nara.
Rite de passage
Pour vous défendre, votre vaisseau offrira un bel arsenal : gatlings, lasers et missiles. Vous pouvez améliorer vos armes en tuant des ennemis, ce qui fera augmenter leur niveau. Vous pouvez aussi passer par le hangar : contre quelques billets, un ingénieur remplacera vos armes par la catégorie supérieure.
En plus de cela, Nara possède 6 pouvoirs (à débloquer au fur et à mesure de l’histoire) appelés rites. Pour les acquérir il faudra trouver les temples qui recueillent leur savoir et y survivre. Ses pouvoirs vous seront utiles pour vous sortir des situations les plus dangereuses. Un bon moyen de rendre le gameplay encore plus nerveux et de pouvoir montrer tout son talent en combat.
L’ambiance d’un blockbuster
Si vous aimez les combats de vaisseaux spatiaux, sachez qu’avec Chorus vous serez servis. Si les premiers combats sont assez faciles à prendre en main, la suite sera plus dure quand vous aurez une vingtaine de vaisseaux de tailles diverses à vos trousses.
Le sound-design est génial, le bruit que fait notre vaisseau quand il tire, les explosions tout est super bien réalisé. Parlons un peu de la musique, celle-ci sait se faire douce durant les phases d’exploration, intense et épique en combat ou lors des cinématiques. Pedro Camacho est le compositeur de cette magnifique bande-son, vous avez surement entendu quelques-unes de ses productions dans des jeux comme WoW, Wolfenstein II, The Witcher 3 ou encore Star Citizen.
Les cinématiques lors des affrontements permettent de voir l’ampleur des combats spatiaux, c’est vraiment impressionnant.
Des défauts qu’on oublie vite
Chorus, comme chaque jeu n’est pas exempt de défauts, le jeu parfait n’existe pas. Ceci dit ce sont des défauts qui se font assez vite oubliés tellement on s’éclate. Vous ferez face à de légers bugs de temps à autre, des missions ou dialogues qui ne se lancent pas. Vous serez alors obligé de revenir au menu pour relancer votre partie.
Le jeu est en VO, vous pouvez choisir de mettre les sous-titres en français. La traduction pêche un peu parfois, les mots sont mal choisis et certaines phrases ou expressions perdent de leur sens.
Ma prochaine remarque s’adresse aux débutants du genre shooter spatial comme moi. Le mal de crâne peut se faire ressentir au bout de quelques heures de jeu à force de faire des loopings et autres pirouettes.
La découverte de cette fin d’année
Chorus est un peu le cadeau qu’on n'attendait pas sous le sapin et pourtant il est là et fait plaisir. Nerveux, épique, rapide et musicalement au top, bref, une recette qui fera mouche chez les fans de shooter spatiaux. Pour les novices on vous prescrit une boîte de doliprane sur le bureau à prendre après le millième looping.