DISTRAINT 2 - Une suite tout aussi poignante que son prédécesseur
Nous vous avions testé DISTRAINT il y a un peu plus d’un an, ce second opus en est une suite directe. Sans divulgacher ici la fin du premier, il était difficile d’imaginer une suite, mais Jesse Makonen a sorti le 13 novembre 2018 DISTRAINT 2 qui nous plonge dans une histoire mêlant encore une fois horreur et remords. Avec un peu de retard par rapport à ce qui était annoncé sur le test du premier, voici ce qu’il en est de ce jeu.
DISTRAINT 2 : une histoire de remords
Ce paragraphe est un spoiler quant à l’issu du premier DISTRAINT, il est donc préférable de l’avoir fini avant d’entamer cette lecture.
Price est un jeune homme ayant embrassé la dure profession d’huissier. Emporté par ce qu’il pensait être de l’ambition, il a continué, malgré sa forte empathie, à effectuer la mission qui lui était donnée, expulser de pauvres personnes dans l’incapacité de payer leurs dettes.
Pris dans les visions d’horreur provoquées par ses remords, Price s’en est voulu de plus en plus de suivre cette voie plongeant les personnes dans le désarroi. Au point de ne trouver qu’une seule solution pour s’en sortir, en finir avec la vie.
DISTRAINT 2 se passe donc à ce moment là, à l’instant où Price va appuyer sur la détente. Vous jouez toujours Price, mais dans son esprit, ses pensées. Ses émotions sont personnifiées et c’est Raison qui vient lui parler, lui expliquant qu’il lui faut retrouver Espoir, que c’est le seul moyen qu’il a de s’en sortir. Vous allez donc traverser des lieux-énigmes, à l’image du premier opus, vous remémorant le dur passé de Price. Vous rencontrerez différentes émotions, vous confrontant aux plus mauvaises pour retrouver les meilleures qui sauront vous aider.
Un système de jeu connu
Niveau gameplay, nous sommes sur un registre déjà utilisé pour le premier. Vous vous déplacez toujours sur un plan 2D vers la gauche ou la droite pour changer de “pièce” dans le niveau. Pour résoudre les énigmes plutôt simples du jeu, il faudra utiliser les éléments de l'environnement ou les associer avec un objet de votre inventaire.
Une direction artistique similaire mais améliorée
Visuellement, DISTRAINT 2 est également proche du premier, mais il apporte tout de même quelques changements. Graphiquement nous sommes toujours sur un bel aspect pixel art, mais les animations sont meilleures. Les dialogues sont maintenant au centre de l’écran et une bulle apparaît au-dessus du personnage, clarifiant les scènes parlées. L’inventaire quant à lui s’est simplifié, au moment d'interagir avec l’environnement, appuyer sur haut ou bas permet de parcourir les objets possédés et donc de l’utiliser directement. Dans le premier, il fallait accéder à une “roue” d’inventaire pour sélectionner l’objet puis interagir.
La partie sonore est toujours aussi bien réalisée. Le stress est toujours présent, même si les éléments d’horreur restent légers.
Un avis très positif pour cette suite
Même si l’histoire paraît sombre, et elle l’est, ce jeu est une bouffée d’espoir pour ceux qui peuvent ressentir les mêmes sentiments. Jesse Makkonen aura encore su nous proposer un jeu plein d’émotions. Même si, tout comme le premier, il n’a une durée de vie d’uniquement 3 heures, il saura vous proposer une histoire poignante le temps d’une soirée. Même si la traduction contient des fautes, le jeu est disponible en français.