Inkulinati – la pépite tactique indé qu’il ne faut surtout pas louper !

L’attente est enfin finie ! Inkulinati sort aujourd’hui sur PC, Mac et Xbox ! Nous vous avions déjà parlé de leur campagne réussie sur Kickstarter (plus de 73.000$ !) et nous avions même fait une interview du studio derrière le titre tellement on attendait ce jeu. Maintenant, nous allons fêter sa sortie avec notre test et quelques astuces pour vous guider dans les pages de l’histoire médiévale !

L’univers médiéval d’Inkulinati

Yaza Games nous mène dans l’époque médiévale. Nous incarnons un Inkulinati, copiste et guerrier de l’encre. Ink veut d’ailleurs dire encre en anglais, d’où le mélange avec les Illuminatis pour le côté fantastique du jeu. Fantastique puisque notre encre n’est pas une encre commune. C’est de l’Encre Vivante ! Ses propriétés magiques font que les personnages qu’on dessine avec, prennent vie sur nos pages. Et voilà que nous entrons dans une épopée remplie de batailles dans les marginalia. Nous nous aventurons donc en menant combat après combat dans un environnement moyenâgeux représenté par une carte en style rogue-like.

Une Direction Artistique (DA) inspirée qui sait innover avec de l’ancien

Le fait le plus étonnant des jolis dessins d’Inkulinati, est qu’ils sont inspirés par de vraies illustrations du Moyen Âge. La recherche des références pour chaque personnage est d’ailleurs un point de fierté du studio, comme vous pouvez voir dans l’image ci-dessous :

Mais, n’oublions pas que le jeu a un ton humoristique ! Les animations ajoutées aux personnages lui sont propres et très drôles (difficile de faire de l’animation dans l’époque médiévale !). Ce n’est pourtant pas le côté le plus surprenant de la Direction Artistique. Les développeurs ont réussi à casser le quatrième mur en rajoutant des images réelles dans le jeu ! Pour le coup, c’est très plaisant quand nous voyons la main de notre Inkulinati envahir l’écran pour écraser un personnage ennemi.

Inkulinati a un gameplay au tour par tour profond, avec plusieurs couches tactiques

Le côté humoristique de la DA pourrait nous faire imaginer que le gameplay ne serait pas vraiment au centre de l’attention du studio. Énorme erreur ! Inkulinati se distingue justement par son gameplay intelligent et profond, qui saura plaire aux fans du genre.

Comme pour la plupart des jeux de combat tactique au tour par tour, nos personnages ont des points de vie, des attaques et des coups spéciaux. Pour les évoquer, rien de plus simple, il suffit de les dessiner. Nous avons, bien entendu, un écran de configuration de pré-combat. Ce dernier nous permet de choisir nos équipiers ainsi que des pouvoirs et des bonus.

Ensuite, un combat entre des créatures dessinées s’amorce de manière assez classique. Là où cela devient intéressant, c’est quand on utilise notre Inkulinati pour influer sur le combat (le dessinateur). Nous pouvons écraser nos ennemis avec nos mains, guérir nos équipiers ou encore repousser des personnages. Ceci est encore un autre aspect important, puisqu’un personnage qui tombe de la marge du livre est un personnage mort ! Cette couche supplémentaire enrichie de manière très novatrice les batailles dans le jeu (en plus d’un gameplay « normal » déjà au point). Le positionnement des personnages devient vraiment un point essentiel pour définir la stratégie à adopter. Et devoir réfléchir sur toutes ses différentes couches tactiques est très plaisant et donne des situations inusitées et satisfaisantes.

Conclusion

Si vous aimez les jeux tactiques, il faut absolument jouer à Inkulinati ! Ses mécaniques innovantes apportent un souffle nouveau au genre. En plus, le jeu tout entier a une qualité exceptionnelle, qui aide à l’immersion et donne un support providentiel auxdites mécaniques. C’est un jeu qui peut s’avérer difficile pour les non-initiés. Mais, son humour, ses mécaniques de rattrapage et l’envie de s’améliorer qu’il nous fournit, sauront fidéliser tout le monde ! Sans compter sur l’aspect multi en local pour s’affronter entre potes. On remercie Daedelic Entertainement d’avoir fait confiance au studio polonais et de nous avoir apporté cette première pépite indé de l’année !