Disgaea 7, le Japon féodal avec des Démons !

Le dernier-né de Nippon Ichi Software (NIS)  : Disgaea 7 :Vows of the Virtueless est enfin là ! Opus attendu au tournant par tous les fans après un épisode 6 qui aurait pu être meilleur. NIS a-t-il su relever le niveau pour sublimer la licence avec ce septième opus ?

Disgaea 7, les pâtes dans les mains !

Comme indiqué dans la preview, on se retrouve aux commandes de Fuji, un samouraï ne croyant plus au Bushido et Pirilika la fangirl du Bushido, mais aussi à la tête d’une entreprise et patronne d’une marque de vêtements, qui se retrouve en voyage à Hinomoto.
Une fois arrivée à Hinomoto, Pirilika se rend compte que le sous-monde n’est pas à la hauteur de l’image qu’elle s’en est faite ! Le Showgunnat, qui dirige Hinomoto, est encore plus démoniaque que les démons. En effet, il contrôle tout à l’aide de Magistrat qu’il a, à sa botte. Toujours prêt à s’enrichir plus que nécessaire, il n'hésite pas à mettre à mal les habitants de Hinomoto pour parvenir à ses fins.

Au détour d’une altercation avec des citoyens d’Hinomoto, Fuji se retrouve à devoir se battre aux côtés de Pirilika. C’est le début d’un partenariat d’enfer ! Cette dernière demande à Fuji de l’accompagner pour récupérer les différentes Reliques Infernales ! Fuji, connaissant la fortune de Pirilika, s’empresse de signer le contrat de cette dernière sans prendre la peine de lire les petites lignes qui indique qu’il sera payé seulement si Pirilika réalise son rêve de récupérer, d’acquérir toutes les Reliques Infernales ! Fuji se rend compte trop tard de l’entourloupe. Trop tard, le contrat est signé et ne peut être rompu ! On est chez les démons après tout !

Voilà le speech, nous aurons comme à chaque fois le droit à des personnages charismatiques et forts de caractère ! Avec une personnalité qui leur est propre, tout comme la licence nous a habitué, l’humour sera de mise, surtout avec notre chère Pirilika et ses expressions à côté de la plaque ! Venant du sous-monde de la Paix, elle trouvera toujours de bonnes excuses aux différents protagonistes et antagonistes pour justifier leurs actions ! Nous vous laissons le plaisir de découvrir le reste de la troupe ! On va éviter de vous spoiler, comme pourrait dire notre jeune entrepreneuse “Le silence est père d’incertitude !”.

Des nouveautés ! 

Commençons par les nouveautés ! Oui, bien que l’on soit au septième opus, NIS arrive encore à apporter des nouveautés pour notre plus grand bonheur ! 

Commençons par les Reliques Infernales, une bonne partie du scénario tourne autour de ces reliques que vous devez reprendre des mains du Showgunat. Pour que les personnages de l’histoire puissent à leur tour les utiliser. Ces Reliques Infernal ne sont pas comptées comme des armes d’un point de vue du gameplay, mais comme un pouvoir, pour les différents personnages génériques. Chacune d’elle va débloquer pour le personnage en question le mode Luciférien.

Pour entrer en mode Luciférien, il faudra remplir une jauge. Cette dernière se remplira de différentes manières selon la relique. Pour Fuji et son épée Kanzan Musashi, il lui faudra infliger des dégâts à ses ennemis pour remplir la jauge Luciférienne. Une fois rempli, vous pourrez décider à quel moment l’activer. Ceci fera passer votre personnage en mode luciférien et augmentera ses stats le temps que le mode Luciférien sera actif. Celui-ci s’annulera quand vous utiliserez l’attaque unique du personnage dans l’exemple de Fuji, il repassera en mode normal après l’attaque Hécatombe Kanzan.

L’autre ajout modifiant drastiquement le gameplay est l’ajout du mode Mégamax. À l’instar du mode Luciférien, tous les personnages pourront “mégamaxer” ! Le personnage qui mégamax devient alors géant et se retrouve en bord de carte. Celui-ci active donc son Mégaléfice qui fait effet sur tout le niveau. Il faut donc faire attention, puisque ce pouvoir est à double tranchant. Car, vous pourriez donner des bonus non négligeables à vos adversaires. Mais, le mode Mégamax permet aussi d'attaquer dans une large zone d’effet et de faire des dégâts considérables.
Pour pouvoir “mégamaxer”, il vous faudra remplir votre jauge de Rage, tout ce qui procure de la rage comme se faire attaquer, la mort d’un personnage ou attaquer participe à complétion de la jauge. Une fois celle-ci pleine, vous pourrez donc passer en mode mégamax pour trois tours !
 

Un autre ajout, un peu plus timide cette fois-ci, mais qui mérite d’être mentionné, c'est la visite des sous-mondes. Le scénario de Disgaea est partagé en plusieurs chapitres. Chaque chapitre se déroule dans un sous-monde différent. Jusqu’à maintenant, on ne pouvait voir ces sous-mondes seulement à travers des cinématiques et des combats. Disgaea 7 change la donne. En avançant dans l’histoire principale, vous débloquerez une option “le tourisme endiablé” vous permettant de vous promener dans chaque sous-monde comme dans le hub principal. Mais, les possibilités dans les différents sous-mondes sont encore timides. Il est cependant possible de réaliser quelques combats pour ensuite recruter votre adversaire dans votre équipe, de voir un marchand ou de trouver des coffres.

Le Conseil infernal vote oui !

Les habitués de la licence seront contents de retrouver, les features qui font le succès du jeu, le monde des objets, le conseil infernal, ici dirigé par des Suwmos (au lieu de députés) pour coller toujours plus avec l’esprit féodal ! Le retour de la buvette qui est bien pratique et le recruteur pour pouvoir recruter toujours plus de chair à canon ! Les ajouts, qui ont été faits sur Disgaea 6, sont encore présents, mais grandement améliorés comme le mode combat automatique ! Cela fait plaisir à voir. Car, c’était une feature qui pouvait gâcher le plaisir de jeu de certains. Cette fois-ci, le mode combat auto est limité par une monnaie appelée “Inferno” que vous pourrez gagner en terminant des niveaux !

Une histoire aussi passionnante qu'hilarante, des personnages aussi attachants qu’idiots, un gameplay d’enfer ! Des ajouts intéressants, cependant, la même problématique qu'avec Disgaea 6 à savoir l'arrivée de la 3D dans le jeu. De plus, la visibilité pendant les combats aurait été pu être plus marquée.
Mais à part ceci, c'est certainement le meilleur Disgaea de la franchise !

Le test à été réalisé sur la Switch !