Nvidia durant la GPU Technology Conference, et comme on s'en doutait, ce fût très spectaculaire. Le mot est lâché: "Titan Z" !
Pour ceux d'entre vous qui suivent l'actualité du hardware, vous devinez déjà ce que cela peut signifier.
Sachez que Nvidia a vu les choses en grand. La Titan Z est en principe deux Gtx Titan black assemblées en une seul carte.
En effet ce sont deux puces GK110 d'architecture Kepler qui sont présentes sur le PCB. Ce qui en fait un monstre de puissance, paré de 12 Go de mémoire GDDR5 ainsi que 2880 cœurs d'exécution pour chaque puce, soit 5760 au total.
Pourquoi un tel déferlement de puissance me direz vous ? Et bien tout simplement pour les personne ont l'habitude de jouer sur plusieurs moniteurs avec des résolutions hautes de type 4K voir 5K, et qui ont l'habitude des SLi ou Tri-SLi. Nvidia est là pour leur fournir une solution compacte et efficace. Mais cela ne se résume pas seulement aux gamers puisque les professionnels sont aussi visés. Les 12 Go de GDDR5 devraient suffire à n'importe quelle application 3D. La sortie est prévue pour début avril, à un prix estimé de 3000$.
Nvidia ne s'est pas arrêté en si bon chemin, puisqu' après la Titan Z, c'est au tour de l'architecture Pascal, d'être dévoilée. Celle-ci devrait succéder à Maxwell ( Gtx 800series). Quatre points sont à retenir en ce qui concerne Pascal : la mémoire 3D, la mémoire unifiée, un lien NVLink et le module Pascal.
- Ce qu'il faut savoir sur la mémoire 3D c'est que c'est de la mémoire directement intégrée sur le GPU, qui a pour but d'atteindre une bande passante spectaculaire de 1 To par seconde.
- Continuons avec la mémoire unifiée qui permettra au GPU d'aller piocher des données dans la mémoire vive réservée au CPU et à l'inverse de laisser le CPU prendre des données dans la mémoire vidéo. Cela a pour but de faciliter la vie aux développeurs qui auront en face d'eux qu'une seule et grosse "mémoire unifiée", ce qui devrait augmenter les performances.
- NVLink quant à lui est un lien d'interconnexion développé par Nvidia en collaboration avec IBM, servant à relier plusieurs GPU entre eux dans le but d'améliorer l’échange de données entre le GPU et le CPU.
- Enfin le module Pascal est un prototype sous forme d'une petite plateforme sur laquelle se penche actuellement Nvidia, lui permettant de travailler sur le NVLink. On remarque les quatre modules stacked DRAM sur le GPU.
Tout ceci est prévu pour 2016 et cela nous conforte dans l'idée que Nvidia est loin de se reposer sur ses lauriers. Vivement Pascal !