Sony se prépare au ralentissement des smartphones

Sony, l’un des grands acteurs du secteur high tech au niveau mondial, est considéré comme un des fournisseurs majeurs de capteurs d’images pour les iPhone de la marque Apple. Ce géant nippon a annoncé qu’il fallait s’attendre à un recul du marché des smartphones au vu de celui de ses ventes de capteurs durant les trois derniers mois de l’année 2015.

L’état financier de Sony

Le secteur gaming de Sony a affiché une prouesse très satisfaisante avec sa console de salon PS4. Ce succès combiné à la diminution de la charge financière de la division mobile, ont fait que le bénéficie d’exploitation de la période allant d’octobre à décembre 2015, a affiché une hausse de 11 %. Toutefois, cette constatation n’empêche pas Sony d’être réaliste en tablant sur le recul d’une de ses activités qui l’avait déjà par le passé, bien aidé à redresser son chiffre d’affaires. On parle ici de la vente de capteurs d’images destinés aux iPhones d’Apple (même si les responsables n’ont pas voulu citer explicitement le nom du client, on l’a bien deviné), qui aurait accusé un certain recul depuis le mois de novembre 2015, suite à celui du marché des smartphones au niveau mondial.

Ce recul des ventes d’iPhone et celui des smartphones, ont porté un sacré coup à la santé financière de Sony. De ce fait, on a constaté que l’action Sony a connu une baisse de 16 % malgré la hausse de 6 % à la clôture des résultats.

C’est dans ce contexte que Sony essaie de gérer son budget pour l’année 2016, en tablant sur un recul de la demande mondiale de smartphones haut de gamme. D’autant plus que la marque nippone a bien annoncé que les ventes d’éléments tels que les capteurs d’images, ont bel et bien, reculé d’au moins 13 %. Ceci a aussi été remarqué dans la vente des piles. D’où le déficit de 11,7 milliards de yens pour l’année 2015. Toutefois, Sony campe sur sa prévision d’un bénéfice d’exploitation annuel de 320 milliards de yens. Si l’année précédente, ce bénéfice s’affichait dans les 68,5 milliards de yens.