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Stronghold - L’art de la guerre selon Firefly Studios

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Dans l'interview de Simon Bradbury, le papa de la saga Stronghold nous a expliqué comment sont nés le studio et la saga. Aujourd’hui, nous avons pu tester le nouveau-né du studio Firefly StudiosStronghold: Warlords, et c’est une réussite.

Bienvenue en Chine

Pour la première fois, la saga Stronghold s’envole pour le territoire chinois. Vous incarnerez divers commandants lors de différentes campagnes. Vous découvrirez alors les armées de Chine, indiquées par des noms d'animaux (rat, grue etc) qui représentent la grande nouveauté du jeu : le système Warlords.

À ce niveau, le jeu est assez redondant, les missions se ressemblent assez, même si certaines sont bien pensées. Vous arrivez sur un territoire, devez installer un camp ou construire un château. Il vous faudra ensuite monter une armée pour prendre les camps ennemis et élargir votre territoire. Enfin, pour prendre le contrôle de la carte, vous devrez attaquer le château ennemi, ce qui vous entraînera dans des escarmouches dignes de ce nom.

Stronghold: Warlords - Attaque de château

Outre la campagne principale, le jeu propose un didacticiel que j’ai trouvé très court, assez frustrant pour les nouveaux joueurs. Cependant, en lançant la campagne je me suis aperçu que votre second vous indique souvent quoi faire, une bonne aide lorsque l’on débute. 

En plus de cela, vous pouvez lancer des escarmouches en solo ou en ligne selon votre niveau. Mais vous pouvez aussi jouer au mode “construction libre” un mode génial qui vous permet de construire votre royaume de A à Z.

Stronghold: Warlords - construction libre

Un peu original

Dans la plupart des jeux de stratégie, la formation ou création d'unités spéciales passe par le simple achat d'un nouveau bâtiment ou d'une recherche technologique. Mais dans Stronghold: Warlords, j'ai trouvé la manière de les former originale. Par soldats spéciaux j’entends toute autre force que celles de bases, à savoir les soldats aux boucliers, lances et ceux avec les sarbacanes.

Ici le système est légèrement différent, prenez l’exemple de l’archer, soldat que vous débloquez après la deuxième mission et qui ne fait donc pas partie des soldats de bases. Pour former un archer, vous devez avoir un artisan qui construira des arcs et en plus de ça vous devez construire une armurerie qui permet de stocker les armes.

L’artisan se chargera de construire les arcs et de les emporter à l’armurerie moyennant un certain nombre de temps. Une fois l’arme dans l’armurerie vous pouvez alors lancer la formation de votre soldat. Vous pouvez créer autant de soldats qu’il y a d’armes dans votre armurerie (un arc = un archer).

Ce système n’est pas plus compliqué mais beaucoup plus lent et plus réaliste. Il faudra donc redoubler de stratégie afin de créer une armée parfaite.

Une grande nouveauté

Comme nous le disait Simon Bradburry dans son interview, la grande nouveauté de cet épisode se résume au "système Warlords". Une sorte de spécialisation pour votre chef de guerre qui influencera vos méthodes de combat ou de diplomatie. Elles sont aux nombres de huit :

  1. Warlord Tigre : vous ferez de plus gros dégâts d'infanterie.
  2. Warlord Boeuf : les ouvriers déposeront plus de ressources.
  3. Warlord Tortue : les murs et les tours sont renforcés.
  4. Warlord Cheval : son avantage est d'augmenter la stabilité de la vitesse d'apparition des troupes montées.
  5. Warlord Dragon : l'indice de peur est amélioré.
  6. Warlord Souris : vos ouvriers déposeront plus de riz.
  7. Warlord Cochon : vous obtiendrez une petite augmentation des points de diplomatie.
  8. Warlord Grue : cette spécialisation permet une meilleure qualité des habitations.

En fonction de votre choix, vous aurez donc certains avantages que les autres camps n'auront pas. Les autres chefs de guerre ont également l'une de ses spécialités et il vous faudra agir en conséquence pour les battre ou capturer. Par exemple, le Warlord Dragon est difficile à prendre de n'importe quelle manière, alors que celui de la Grue est très sensible à la diplomatie et à la guerre. Cette nouvelle fonctionnalité permet donc de varier les approches et les parties. Chaque Warlord propose également ses propres bâtiments et unités.

Stronghold: Warlords, une bonne découverte

Pour une première expérience de la saga je suis très content de ce que donne Stronghold: Warlords. Même si graphiquement le jeu n’est pas magnifique, la bande-son et la manière de jouer m’ont énormément plus. L’intelligence artificielle, parfois un peu défaillante, vous mettra de bons bâtons dans les roues en mode difficile.

J’ai pu lire à certains endroits que le jeu se basait sur ses acquis, je ne pourrais donc pas en juger car je n’ai jamais joué à un Stronghold avant celui-ci. Cependant, si vous aussi vous n’avez pas joué à un jeu de cette saga et que vous souhaitez découvrir un jeu de stratégie/gestion en Chine, Stronghold: Warlords saura vous amuser des heures durant.