Gears 5 - Toujours du Gears, toujours aussi agréable
Sommaire
Gears 5 est le dernier né de la licence Gears of War, jeux d’action TPS apparus sur Xbox 360 en 2006. Nous reprenons l’histoire peu de temps après les événements du quatrième jeu.
Gears 5, la suite d’une licence très fournie
La première trilogie
Au niveau de son histoire, la série des Gears of War commence par une première trilogie racontant les aventures de Marcus Fenix, un des militaires, appelés Gears, de la Coalition des Gouvernements Unis, la CGU. Cette première trilogie se passe 14 années après l’Émergence, jour où les locustes, des humanoïdes intraterrestres, sortirent des profondeurs pour déclarer la guerre aux humains. On y joue Marcus accompagné d’autres Gears faisant face à cette menace et tentant d’y mettre fin.
Judgement
Le spin-off Gears of War: Judgement se passe quant à lui peu de temps après l’Émergence. Vous y jouez Baird, un Gears déjà vu dans les premiers Gears of War, accompagné d’autres soldats accusés de trahison. Vous en suivez la trame au cours de leur procès via des flashbacks.
Le début d’une nouvelle trilogie
Gears of War 4 est le début d’une nouvelle trilogie. Vous y incarnez JD 25 années après les événements de la première trilogie. Gears devenu paria suite aux actions de la CGU trop totalitaire envers ceux n’étant pas sous leur régime, ce dernier est obligé d’effectuer des raids contre les colonies de la CGU pour survivre. Mais après l’un de ces raids, le village où vivent JD et le reste de la communauté qu’il a rejoint est attaqué par la CGU. La Coalition les accuse d’enlever des personnes, mais ce n’est pas le cas. Après avoir repoussé leur assaut, JD et ses amis comprennent “qui” est responsable de ces enlèvements. Une nouvelle menace intraterrestre fait surface et parmi eux se trouvent des locustes, censés avoir été décimés. Leur seul espoir est d’aller voir l’une des personnes responsables de la disparition des locustes pendant ce quart de siècle, le père de JD, Marcus Fenix. Commence alors une nouvelle mission d’extermination à l’encontre de cette nouvelle menace.
L’histoire de Gears 5
Gears 5 a perdu le “of War” officiellement pour des raisons de contexte de l’histoire qui s'inclut moins dans une “guerre” que les précédents, mais nous aimons à penser que la vraie cause est la sortie de God of War entre les deux opus. Son histoire se place peu de temps après les événements du 4. Sans en référer aux hautes autorités de la CGU, JD et son équipe vont à Azura pour tenter de lancer l’un des satellites du rayon de l’aube. Mais après un événement provoqué par le rayon, vous prenez les commandes de Kait, femme de l’équipe de JD déjà présente dans l’opus précédent. Toute l’histoire de cet opus sera centré sur la réactivation de ce laser orbital destructeur, de la contrée glaciaire du mont Kadar au désert de Vasgar.
Le gameplay reste similaire mais toujours agréable
Par rapport au reste de la série, nous sommes sur les mêmes bases. Gears 5 est un jeu de tir à la troisième personne plutôt classique avec système de couverture, style de jeu démocratisé par le premier de la série.
L’avancée se trouve à deux moments du jeu. Ceux-ci vous amènent dans des zones plutôt grandes, à l’image de celles de Metro: Exodus mais tout de même plus petites, où vous devrez naviguer grâce à un skiff, sorte de char à voile, pour aller dans différents lieux selon vos objectifs, qu’ils soient principaux ou secondaires. Ces derniers vous permettront généralement d’obtenir des améliorations pour Jack, le bot de soutien fort utile qui vous suit partout. Il ne faut cependant pas vous attendre à beaucoup de contenu supplémentaire, il y a assez peu de missions secondaires et elles se contentent d’être de petites zones de conflit.
Le multijoueur légèrement boosté
L’intérêt principal des Gears of War en multijoueur reste la possibilité de jouer en coopération à la campagne. Ce sixième opus ne déroge pas à la règle et vous permet de jouer jusqu’à trois joueurs sur le même écran, deux jouant les deux personnages principaux, le troisième jouant Jack.
Hors Campagne, le mode Horde est toujours présent et occupera encore de nombreuses heures. Dans celui-ci il vous faut survivre aux vagues d’ennemis qui se succèdent. Les Batailles sont de simples parties en Deathmatch. Le mode Fuite, tout nouveau lui, vous demande de fuir une ruche au plus vite avant qu’une bombe n’explose.
On peut noter la présence d’un éditeur de carte permettant de créer de nouvelles cartes pour le mode Fuite uniquement pour le moment.
Une direction artistique un peu moins grise
Depuis Gears of War 4, la direction artistique est un peu plus colorée. Gears 5 reste sur cette ligne. Les intérieurs et villes restent très sombres de béton et de rouille, mais accentuent la colorimétrie des extérieurs. Gros bon point pour la première scène du jeu époustouflante avec sa cascade d’eau dans une ville en ruine où la nature reprend ses droits.
Un avis très positif sur ce titre
La campagne du jeu se termine en un peu plus de 10 heures ce qui est similaire aux précédents. Si vous avez aimé les précédents Gears of War et que le quatrième ne vous a pas détourné de la licence malgré le changement d’équipe et d’ambiance, ce Gears 5 vous plaira.
Mais The Coalition ne rend pas copie blanche, les sous-titres ne sont pas bien synchronisés, affichant souvent des dialogues hors propos et l’IA des alliés est parfois buggé au point qu’ils ne vous suivent pas. Mais aucun des bugs survenus durant toute ma partie ne m’a bloqué dans mon avancée ou enlevé le plaisir de revenir aux commande d’un Gears armé de son Lanzor.