LIVE DU MOMENT

African Gaming Networks : la carte interactive des acteurs africains du jeu vidéo

Sommaire

Comme nous nous attelons régulièrement à le montrer, l'Afrique est un continent regorgeant d'innovations en matière de jeux vidéo. Malgré des événements tels que leur mise en avant lors de la dernière Paris Games Week ou encore l'annonce du premier salon du jeu vidéo marocain à Casablanca, le secteur peine à faire parler de lui sur le continent. Afin de remédier à cela, Masseka Game Studio, studio basé à Toulouse, créé par Teddy Kossoko et se spécialisant sur la création de jeux basés sur la culture africaine, a décidé de mettre en place la plateforme African Gaming Networks.

Après avoir quitté la République Centrafricaine en proie à la guerre civile en 2012, Teddy Kossoko suivit des études d'ingénieur informatique à Toulouse. Constatant que « l’Afrique n’est jamais représentée dans les jeux vidéo », il décide de créer son propre studio afin de palier ce manque. Son premier jeu, Kissoro, jeu mobile adapté de l'un des plus anciens jeux de plateau africain, avait permis au développeur de se faire connaître. Il fait aujourd'hui parler de lui avec la création d'une nouvelle plateforme dont la principale fonction est une carte interactive répertoriant les studios, les sociétés de e-sport et autres entités du domaine du jeu vidéo sur le continent.

African Gaming Networks : un projet collaboratif

Désireux d'« aider à faire du lobbying sur les organisations qui hésitent à investir dans le domaine du Gaming en Afrique », la plateforme a pour but d'intégrer à terme toutes les statistiques liées à l'Afrique tel que peut déjà le faire Briter. Si le nombre d'entités répertoriées à l'heure actuelle est faible, il ne tient qu'à tout un chacun d'ajouter sa contribution en partageant des contacts connus et ainsi faire grandir la base de données.

African Gaming Networks image de la map - image une

Toutes les informations sur la création de ce projet et les détails quant à la motivation de Teddy Kossoko ont été récemment partagées par ce dernier. Nous suivrons donc régulièrement l'avancement de la plateforme et espérons qu'elle pourra, comme le prédit son créateur, « lister les problématiques et ainsi de trouver plus facilement des solutions ».