Dying Light sur la Playstation 4

Préparez-vous à un jeu d'action/survie ostensiblement inspiré des meilleures histoires de zombies. C'est dans un monde ouvert et infesté que vous évoluerez bientôt, à travers les jours et les nuits de Dying Light.

Ce sont les instigateurs du génial "Dead Island" qui ont concocté ce nouveau jeu, le bébé next-gen du studio DLC est d'une ambition rare, et l'équipe semble avoir réussi le pari en misant sur leur moteur maison "Chrome", remis au goût du jour pour l'occasion.

La pépite sera disponible en 2014 sur les consoles nouvelle génération (PS4 et Xbox One) mais aussi sur PS3, PC et Xbox 360.

Le moteur de rendu fait un travail correct et la photographie est jolie. Si le visuel pourrait souffrir de la comparaison avec les autres jeux en lice pour les sorties next-gen, c'est aussi que le développeur, Techland, a misé sr un gameplay inventif et intuitif, le tout porté par un scénario certes classique mais solide et ramifié.

Le joueur devra commencer par récupérer des caisses parachutées à l'extérieur de la ville où il se trouve… Infectée et grouillante de morts-vivants biensûr. Dans l'espoir de reprendre contact avec ses semblables humains, et en espérant s'en sortir d'un manière ou d'une autre, il faudra donc s'exfiltrer hors de la cité au décor post-apocalyptique.

C'est sous un soleil de western qu'il faudra non seulement déjouer les zombies mais également faire face aux humains rescapés que l'on découvre organisés et pas forcément très amicaux. Et c'est à la manière de Walking Dead qu'on découvre que c'est l'homme qui est un loup pour l'homme, puisqu'il faudra combattre des gangs hostiles tout en cohabitant avec les créatures revenues à la vie.

Et si le point de départ de l'histoire ne vous paraît toujours pas convaincant, c'est en infectant le héros qu'incarne le joueur, que Techland veux insister sur leur parti pris original. Du sang de zombie dans les veine, mais encore humain en état de lente transformation, le joueur devra combattre le mal au plus profond de lui tout en tirant parti des nombreux avantages que sa conditions lui confère : Il se retrouve doté de certains "pouvoirs" bien utiles, tout en cherchant certainement avec désespoir le moyen ultime de se soigner avant qu'il ne soit trop tard.

En attendant de se transformer, le gameplay confère au héros des mouvements et déplacements fluides. Comme quoi, il bénéficie de tous les avantages de ses deux états humains/zombie, a priori. Tel un free runner urbain, le joueur pourra parcourir l'environnement librement et utiliser ses éléments : enjamber, sauter, glisser, escalader… Rien n'est interdit.

Si la surface de la map devrait être plus petite que celle de "Dead Island", on nous assure qu'elle est beaucoup plus dense en décors et en action. De nombreuses missions secondaires sont d'ailleurs accessibles le temps d'atteindre votre but principal.

L'exploration sera donc le maître mot du jeu, notamment afin de réunir des accessoires éclectiques pour constituer des armes artisanales selon ce que vous avez pu récolter.

Le côté FPS par contre sera secondaire, le développeur ayant souhaité mettre l'accent sur un réalisme qui ne permettra de récupérer que peu de minutions pour de réels échanges de tirs.

Il faudra attendre quelques mois pour tester une démo jouable et démontrer tout le potentiel de ce sympathique opus qui sera proposé en 2014. D'ici là on évitera de se prononcer plus sur la qualité du jeu, prometteur dans son approche, mais qui doit encore transformer l'essai manette en main.

Voir la Bande annonce de Dying Light en 1080p :