E3 2021 - Une convention virtuelle en sous-effectif
L’E3 2021, un casting en baisse
Ce sera donc du 12 au 15 juin que se déroulera l’Electronic Entertainment Exposition à travers l'Internet mondial. Et si son moyen de diffusion est totalement revu pour cette édition, en étant exclusivement retransmis en direct, ce n’est pas la seule chose qui changera des années précédentes.
Effectivement, nombre d’acteurs de l’industrie du jeu vidéo seront absents au prochain E3 numérique et non des moindres. Ces acteurs sont entre autres Sony, Electronic Arts, Activision Blizzard, Sega, Bandai Namco et Square Enix. Mais d’autres entreprises ont déjà confirmé leurs participations. Ce sont donc Microsoft, Nintendo, Capcom, Konami, Ubisoft, Warner Bros et Koch Media qui auront la lourde tâche de nous offrir un E3 digne de ce nom.
Ceci-dit, il reste encore quelques mois avant le début de l’E3 et certains de ces acteurs pourront peut-être rejoindre l’exposition d’ici là. Et, même s’ils ne la rejoignaient pas, il ne serait pas étonnant que ces entreprises fassent tout de même leurs annonces dans leur coins.
Une édition en ligne, une aubaine pour l'inclusion ?
Malheureusement on ne sait pas encore concrètement comment cet E3 va se dérouler. Mais nous avons tout de même quelques mots de Stanley Pierre-Louis, président et PDG de l’ESA à nous mettre sous la dent :
Nous sommes en train de transformer l’E3 de cette année en un événement plus inclusif, mais nous chercherons toujours à enthousiasmer les fans avec des révélations majeures et des opportunités uniques qui font de cet événement la scène centrale indispensable pour le jeu vidéo.
Si ces paroles et vœux d’inclusions semblent faciles à tenir pour justifier et promouvoir l’E3 digital, elles sont en réalité bien ancrées dans la politique de l’ESA. En effet, l’Entertainment Software Association organisant l’E3 met en œuvre d’autres projets et communique autour de l’inclusion dans l’industrie du jeu vidéo. Portraits de femmes de l’industrie pour le « Women’s History Month », soutiens financiers à certaines associations telles Black Girls Code, soutiens et promotion de la recherche académique sur le jeu vidéo, ce ne sont que quelques exemples.
Un E3 toujours dans le flou
Mais si l’ESA souhaite bien travailler sur l’inclusivité de leur événement majeur, que leur est-il donc possible de faire en plus de le diffuser gratuitement sur internet ? Peut-être augmenteront-ils les efforts médiatiques pour toucher un maximum de diffuseurs ? Peut-être verront nous des conférences traduites en langue des signes internationale ? Peut-être sera-t-il accompagné d’actions pour mieux le diffuser dans des régions sous-desservies comme l’Afrique? Nous n’en savons pas plus, si ce n’est le fait que cette édition sera toujours plus vivante que l’année dernière.