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Nintendo refuse de travailler avec les Yakuzas

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Après que plusieurs clauses dans les contrats de Nintendo vis-à-vis de leurs partenaires aient été rendue publiques, on apprend que l'entreprise nippone impose de n'avoir aucun lien avec des organisations criminelles et les yakuzas. Si l'information peut prêter à sourire pour nous autre occidentaux, la place des organisations yakuzas dans la société japonaise est une affaire bien plus complexe…

Nintendo contre Yakuza

Un peu d'histoire

Tout d'abord revenons en arrière aux origines de Nintendo. Bien avant les jeux vidéo, à la fin du 19ème siècle, Nintendo produisait des jeux de cartes. Les jeux d'argent ayant été interdits au Japon, seuls les jeux de cartes sans chiffres étaient autorisés.

La société produisait un jeu nommé Hanafuda qui était toléré par cette loi. Une partie du crime organisé japonais se tourna donc vers ces jeux... vendus par Nintendo. En extrapolant un peu, on peut dire que Nintendo, à ses débuts, s'est construit sur la vente de jeux de cartes aux yakuzas.

La fin de l'ère Yakuza

Aujourd'hui, les yakuzas sont de plus en plus restreints par la loi japonaise qui veut les faire disparaître. Ce qui était autrefois des organisations officielles avec siège social et tout ce qui va avec passe aujourd'hui dans la clandestinité.

À l'approche des Jeux Olympiques de Tokyo, les règles sont encore plus strictes. Il est donc logique que Nintendo ne souhaite pas être associé de près ou de loin à des organisations Yakuza, imposant à ses partenaires de n'avoir aucun lien avec eux.

Nintendo se réserve le droit de rompre tout contrat avec ceux qui publient des jeux sur leurs consoles de jeux. Au-delà de cela, aucun acte jugé malveillant ne peut être commis pour avoir le droit de publier sur une console Nintendo.

Ce document a été rendu publique avec de nombreux autres dans le cadre du procès qui oppose Epic à Apple. Vous pouvez découvrir l'intégralité du document sur un post Twitter de Stephen Totilo (ancien rédacteur en chef de Kotaku), bien que cela ne soit que de banales clauses de contrat.