Simulation de ferrailleur spatial
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Travail manuel
L’essentiel du gameplay n’est pas sans rappeler le principe du tri sélectif. En somme, on doit placer les bonnes pièces usagées dans les bons « bacs ». Il faut toutefois rester vigilant, car certains composants sont dangereux et il faut respecter certains protocoles pour les extraire. Pour ce faire, on dispose de plusieurs outils pour désosser les différents vaisseaux qui se succèdent dans l’espace de travail.Les outils
Premièrement, on trouve le grappin. Sa première utilité est d’agripper et de déplacer des objets quand leur masse le permet. Il possède également une fonction de traction. Si l’objet est léger, il se rapproche, si l’objet est plus lourd, on se rapproche de l’objet. Enfin, le grappin possède aussi une fonctionnalité de poussée, qui propulse l’objet ciblé dans la direction visée lorsque sa masse le permet. L’autre outil principal, dont on dispose, est le découpeur. Il s’agit d’un outil laser qui sert à sectionner précisément certaines parties des vaisseaux pour permettre le démontage. On peut choisir entre découper sur des points précis, ou bien sur toute la longueur d’une pièce. Il faut cependant rester vigilant à la surchauffe de l’outil qui peut provoquer des brûlures lorsque la chaleur dépasse le seuil critique. Enfin, le jeu se déroulant dans l’espace, il faut garder un œil sur le carburant des propulseurs et l’oxygène et faire le plein, payant bien sûr, quand ils viendront à manquer.L’entretien
Si l’essentiel du jeu se passe sur le terrain au contact des vaisseaux, une partie non négligeable se déroule en préparation de la journée de travail. On dispose d’un modeste appartement dans lequel on trouve un terminal d’équipement. On peut y surveiller la durabilité des outils et les réparer si besoin, grâce à des kits dédiés, achetables au même endroit que l’oxygène et le carburant. Ce terminal permet également d’améliorer les outils avec des points récupérés au cours des découpes : Ajout de sangles sur le grappin, amélioration de la résistance à la surchauffe du découpeur, ainsi que la capacité en oxygène de la combinaison…Prolétaires de toutes les stations, unissez-vous !
En plus de son gampelay, le jeu se permet d’être parcouru au second plan, par une trame narrative : Lorsque vous rejoignez l’entreprise de démantèlement, vous contractez une dette de plus d’un milliard de crédits. Le remboursement de cette dette constitue votre principal objectif de long terme dans le jeu. Les revenus de vos journées de travail viennent donc se déduire de cette dette à chaque fois. Un cadre de travail dystopique qui place le décor pour l’introduction des autres personnages : vos collègues de travail. À travers des mails ou des conversations audios, on assiste aux conflits entre les employés et la direction de l’entreprise. On est approché pour participer à la création d’un syndicat, observé dans son travail par les inspecteurs de la direction, etc.Hardspace Shipbreaker a le sens du détail !
Conjointement à l’histoire, Hardspace Shipbreaker dispose de plusieurs petits à côtés, qui viennent parachever l’expérience. À noter, par exemple, la présence d’un système de « succès », qui se traduisent par des autocollants, avec lesquels on décore les outils de travail. L’intérieur de l’appartement propose, lui, des posters. Au début, un choix réduit entre trois affiches à la gloire de l’entreprise, viendra s’étoffer de d’autres posters trouvés dans les vaisseaux. Toujours dans ce que l’on peut trouver lors des découpes : des composants qui serviront à construire le vaisseau de vos rêves, sorte de quête secondaire en parallèle de la colossale dette à rembourser.En somme, Hardspace Shipbreaker c’est une simulation qui parvient à rester accrocheuse sur la durée grâce à une myriade de petits agréments. Chacun contribuant, à son échelle, va rendre l’expérience cohérente et immersive.