Strider
Pour faire face à la concurrence grandissante actuelle sur le marché des jeux vidéo, Campcom a décidé de proposer son fameux Strider sur la nouvelle console de Sony.
Ce jeu de type action/plate-forme, développé et édité par Capcom dès 1989, sortira sur PS4 avec la collaboration du studio Double Helix Games. Que les fans ne s’y illusionnent pas, ce Strider n’est pas vraiment une réédition. En effet, la détermination de Capcom a été de présenter une exploration de tous les instants et de rompre avec la traditionnelle linéarité de ce type de jeu.
Un synopsis récupère les bases connues de la licence.
Le joueur incarnera Hiryu, la plus jeune partisane ayant obtenu un rang spécial A-classe parmi les Striders. Ces derniers sont connus pour être une équipe d’élite composée de mercenaires-ninjas. Ce groupe a décidé de mettre leur maitrise de l’assassinat ou sabotage au service de la société. L’action se déroule dans un monde futuriste à Kazakh City. Cette agglomération imaginaire est sous le règne du grand maître Meio qui assoit sa cruauté et son pouvoir industriel par un régime despotique. Hiryu aura pour objectif d’éliminer ce tyran. Pour apprendre un peu plus sur le jeu, de son environnement et de ses personnages, le gamer devra récolter différents éléments. Ces renseignements sont disponibles dans les menus.
Avec ses graphismes HD poli et style d'art dystocique futuriste
Strider semble être bien loin de la partie qui a atterri sur arcades dans les années 1980. Par rapport à son ancienne version, le gameplay est assez soigné. En effet, les commandes sont plutôt réactives et la prise en main est assez simple, et c’est tant mieux, car le rythme des combats est appuyé. Pourtant, ce gameplay reste assez basique parce qu’il n’y a qu’un bouton pour effectuer des sauts qui sont moins rigides et un bouton pour taper. Strider comporte quelques combats de boss difficiles et Strider Hiryu acquiert de nouvelles aptitudes à chaque progression du joueur dans le jeu.
Si les débuts peuvent se manifester assez simples, la difficulté monte au fur et à mesure. Pour cela, le gamer devra reprendre à plusieurs reprises avant de dompter un boss. Bien que rien ne soit irrésistible, n'avancer qu’en force ne fonctionnera pas forcément en mode normal et difficile. Dans tous les cas, le recouvrement de bonus parait important puisque le jeu ne vous offre que le quart de la jauge de vie complète. Au tout début, cette récupération se fait assez facilement, mais il faut que le joueur ne le quitte pas des yeux. Au cours de l’aventure, un deuxième bonus d’énergie est offert. Une troisième jauge peut être récoltée grâce aux coups donnés. Le but est de remplir la jauge pour permettre à un héro de frapper plus fort durant quelques secondes. Cette fonctionnalité peut parfois sauver la vie d’un joueur lors d’un affrontement contre un boss.
En conclusion, le jeu est fluide et les graphismes sont soignés. Strider est admirablement séduisant et ravira ceux qui conservent encore un bon souvenir de l'original.