SYNTHETIK: Ultimate - seul contre les machines
Dans un futur dystopique où la machine s’est retournée contre l’homme, vous êtes le seul en mesure d’empêcher l’apocalypse. Alors arrêtez de parler et sortez flingues, grenades et pouvoirs en tous genres car SYNTHETIK: Ultimate ne vas pas vous laisser le temps de souffler.
Un univers de SF
Développé par Flow Fire Games UG, ce roguelite en vue de dessus est sortit en décembre 2020, nous l'avons testé sur switch mais il est également disponible sur PC, PS4 et Xbox One. Il est empreint d’un style SF old school et fortement inspiré de Terminator. Tout en pixel art, l’univers visuel est cohérent mais manque de diversité, à part la couleur du sol, on a finalement peu de changements d’une salle à une autre. Les ennemis ne sont évidemment pas tous identiques et offrent une diversité de modèles d’un ennemi à l’autre mais tous les types d'ennemis auront le même skin, même les versions améliorées, dommage. Les effets des explosions et autres attaques sont réussis, chaque objet utilisable ayant souvent sa petite animation perso.
SYNTHETIK: Ultimate, un gameplay peu acceuillant
Des objets à en perdre la tête
Des objets vous allez en utiliser beaucoup. Outre le nombre finalement pas si impressionnant de 120 objets utilisables (surtout comparé à d’autres roguelikes), vous trouverez cependant une belle diversité. Rayons orbitaux, simples grenades, pièges à loups, il y a de quoi se faire plaisir. SYNTHETIK se démarque tout de même en vous proposant d’en utiliser jusqu’à neuf en même temps. Cela peut sembler être une nouvelle réjouissante mais les combinaisons de boutons qui en résultent finissent par être déroutantes. Car si les trois premiers ont leurs propres boutons, les suivants seront associés à une gâchette plus l'un de ces boutons. Mais nous reparlerons des contrôles plus tard car le gameplay ne se limite pas à ces quelques objets.
Des armes au gameplay particulier
En effet, l’un des points importants de SYNTHETIK: Ultimate est sa manière d’appréhender les armes à feu. Toutes les armes ont ici un risque de surchauffer, symbolisé par une jauge en bas de l’écran. Si celle-ci atteint son maximum, l’arme va s’enrailler et il faudra masher le bouton de tir pour la faire refonctionner.
Aussi, le rechargement est originalement géré. Fini le simple bouton pour recharger automatiquement votre arme, il va falloir éjecter votre chargeur avec un bouton qui ne sert qu’à ça puis appuyer sur le bouton de tir pour recharger. Un mini QTE arrivera alors où, si vous appuyez au bon moment, vous pourrez recharger plus rapidement. Encore faut-il avoir le temps de surveiller ça. Car si vous vous arrêtez de courir, ne serait-ce qu’une seconde, vous êtes mort et c’est d’autant plus vrai pour les boss. En rechargeant vous perdrez évidemment les munitions qu’il vous restait dans votre ancien chargeur, ce serait trop facile.
Le choix de votre passif
Enfin, le dernier aspect du gameplay de SYNTHETIK est ses classes de personnages. Bien qu’assez variées avec huit professions différentes et toutes personnalisables, elles sont finalement assez gadgets comparées aux armes que vous allez trouver dans les différents niveaux. Vos bonus de snipers sont bien mignons si vous ne trouvez que des fusils à pompe et des mitrailleuses. Mais, au long terme, ces personnalisations pourront tout de même vous avantager si vous avez des préférences pour un type d’arme.
Des contrôles capricieux
On a déjà parlé un peu de la diversité des objets et elle ne vous sera pas toujours d’une grande aide. Faire tomber son chargeur au lieu de donner un coup de couteau à son ennemi n’est pas rare, surtout pendant les premières heures de jeu. Parvenir à manier efficacement tout votre arsenal prend du temps, surtout quand celui-ci change drastiquement d’une partie à une autre. Les joueurs les plus acharnés pourront cependant trouver leur compte d’explosions et d’effets dans tous les coins.
Cependant, il y a une chose impardonnable sur ce portage Switch, c’est le réticule de visée qui est bien trop sensible, surtout en mode portable avec les mini joysticks de la Switch. Le réticule est réglable mais il ne s’agit en fait que de la zone morte, c’est-à-dire du degré de déplacement qu’il faudra au stick pour que la console reconnaisse un mouvement… Ce dernier sera cependant tout aussi fulgurant, rendant votre précision... glissante.
Un jeu exigeant pour une console qui ne lui va pas
Entre une visée sautant d’un coin à un autre de l’écran, vos rechargements, la température de votre arme, vos activables et leurs propres cooldowns, le gameplay de ce SYNTHETIK: Ultimate ne sera apprivoisé que par les plus braves et surtout pas pendant de tranquilles sessions au fond du canapé. Alors avant d’exiger les bottes et la moto de qui que ce soit, préparez-vous à recevoir du plomb.