Interview de l'auteur et des comédiens de la pièce G.E.E.K : Génération Étonnante d'Émotions Kontradictoires !
Sommaire
- Pouvez-vous vous présenter ?
- Pourquoi avez-vous souhaité jouer dans cette pièce ?
- En parlant de jeu vidéo, êtes-vous des joueurs ou avez-vous des geeks dans votre entourage ?
- Pouvez-vous nous expliquer comment vous travaillez pour ce spectacle ?
- Où puisez-vous l'inspiration pour incarner des personnages comme ceux que vous incarnez dans G.E.E.K : Génération Étonnante d'Émotions Kontradictoires ?
- Sans spoiler, quelles sont les combinaisons, les choix favoris du public ? Comment préfèrent-ils que l'histoire se déroule ?
- Avez-vous prévu de réutiliser ce concept pour monter d'autres pièces ?
Souvenez-vous en février dernier, Jeu.video vous présentait la pièce de théâtre G.E.E.K : Génération Étonnante d'Émotions Kontradictoires. Après une des représentations, nous avons eu la chance de pouvoir interviewer l'auteur et les comédiens de la pièce.
Pouvez-vous vous présenter ?
Loïc Lacoua : Bonjour, je m'appelle Loïc, j'ai 32 ans. Et, la salle dans laquelle nous avons joué ce soir, est la salle dans laquelle j'ai suivi mes cours de théâtre.
Romain Pirosa : Bonjour, moi, c'est Romain. Cela fait un peu plus de 8 ans que je suis comédien. J'ai été l'avant-dernier à être enrôlé dans la troupe et je ne connaissais pas la salle avant (Théâtre du Roi René à Paris). Mais, j'aime beaucoup jouer dans des petites salles comme celle-ci.
Anne-Cécile Quivogne : Bonjour, je m'appelle Anne-Cécile. J'ai 38 ans et cela fait 15 ans que je suis comédienne.
Maxime Minault : Bonjour, je suis l'auteur de la pièce G.E.E.K : Génération Étonnante d'Émotions Kontradictoires. J'ai 38 ans et depuis 15 ans, je fais différentes choses dans le milieu du spectale.
Pourquoi avez-vous souhaité jouer dans cette pièce ?
Romain Pirosa : Je voulais faire une comédie, car je n'en avais jamais fait avant.
Anne-Cécile Quivogne : Cela fait quelques années que je fais partie d'une compagnie de théâtre de rue. Et pour moi, c'était un défi de jouer dans une salle.
Loïc Lacoua : Pour ma part, ce qui m'a poussé à jouer dans cette pièce, c'est à la fois le côté interactif avec le public et aussi la thématique jeu vidéo.
En parlant de jeu vidéo, êtes-vous des joueurs ou avez-vous des geeks dans votre entourage ?
Anne-Cécile Quivogne : Cela fait un peu cliché, mais je ne joue pas aux jeux vidéo. Je me souviens tout de même avoir eu une Mégadrive lorsque j'étais adolescente. Mon époux lui par contre est un geek.
Romain Pirosa : Oui, je joue. Récemment, je me suis acheté God of War sur Playsatation. J'ai hâte d'y jouer ! J'hésite aussi à me prendre Hogwarts Legacy.
Loïc Lacoua : Le VRAI geek de l'équipe, c'est quand même Maxime !
Maxime Minault : C'est vrai ! Je joue beaucoup à des civ-like, à des visual novel, à des jeux de gestion, de stratégie. Je joue majoritairement sur PC, car j'ai eu ma première console très tard (une PS2).
Pouvez-vous nous expliquer comment vous travaillez pour ce spectacle ?
Loïc Lacoua, Romain Pirosa : Cette pièce demande beaucoup de travail, des heures et des heures de répétition. Il y a peu d'improvisation et il faut souvent répéter les choix que les spectateurs n'ont pas sélectionnés.
Maxime Minault : J'ai écrit cette pièce de façon à ce que les évènements ne s'enchainent pas trop vite afin de créer une dynamique entraînante pour le public. Il est essentiel de bien prendre en compte le public. Ce dernier peut être très actif et il faut parfois le recadrer. Mais, il y a aussi des personnes plus discrètes qu'il faut essayer de stimuler.
Où puisez-vous l'inspiration pour incarner des personnages comme ceux que vous incarnez dans G.E.E.K : Génération Étonnante d'Émotions Kontradictoires ?
Loïc Lacoua : Au début, on arrive avec une idée du background du personnage que l'on interprète. Mais, il faut oublier tout cela, car il ne faut pas intellectualiser. On ne doit pas oublier qu'on est un personnage de jeu vidéo dans un jeu vidéo, qui agit selon la volonté du public, un avatar en somme.
Maxime Minault : Oui, en effet, il ne faut pas oublier que ce sont les spectateurs qui décident. C'est presque comme si on leur demandait "appuyez sur un bouton" et là le personnage agit en conséquence. Mais, il n'a qu'un nombre d'actions limitées.
Sans spoiler, quelles sont les combinaisons, les choix favoris du public ? Comment préfèrent-ils que l'histoire se déroule ?
Maxime Minault : Au fil des représentations, j'ai noté qu'il y a généralement deux types de spectateurs ; ceux qui ont besoin de cohérence et ceux qui aiment taquiner les comédiens.
Loïc Lacoua, Romain Pirosa : Nous-mêmes, nous préférons certaines combinaisons. Certaines sont plus difficiles à jouer que d'autres.
Avez-vous prévu de réutiliser ce concept pour monter d'autres pièces ?
Maxime Minault : C'est compliqué, c'est une pièce difficile à monter. Au début, je n'avais créé qu'une seule fin. Puis, pour complexifier l'histoire, j'ai tout étoffé. Mais, cela demande beaucoup de travail. Pour autant, je n'abandonne pas le concept. Cela est possible avec une autre trame.
L'équipe de jeu.vidéo remercie chaleureusement les comédiens et l'auteur pour avoir répondu à nos questions. Nous leur souhaitons beaucoup de force pour continuer leur travail.