Outer Worlds - les secrets de Spacer's Choice
The Outer Worlds, le RPG futuriste d’Obsidian sorti le 25 octobre 2019 présente son premier DLC : Péril sur Gorgone. Replongez-vous dans l’ambiance malsaine de la colonie Halcyon et de ses méga-corporation. Suite directe de l'histoire trépidante interplanétaire, découvrez les plus noirs secrets de Spacer's Choice. L'entreprise bien connue de l'univers a encore des choses à cacher bien plus sombres que ce que vous puissiez imaginer. Pour l'occasion, Obsidian a recruté une des narratrice du fameux jeu indépendant Outer Wilds. Nous faisans profiter d'une narration aux petits oignons.
Entre dangers, secrets et histoires de famille
Après votre petite balade sur la planète Monarche, un mystérieux colis vous est envoyé. Un phonographe retenu par un des anciens amis d’Alex Hawthorne, en tout cas ce qu’il en reste (un bras, miam). Vous apprenez que cet ami, ancien mercenaire, a échoué une mission lucrative auprès d’une certaine Minnie Ambrose et vous demande de reprendre le flambeau.
Vous vous retrouvez donc dans le manoir de cette mystérieuse Minnie sur Gorgone, un astéroïde où s’est passé quelques incidents lors d’expériences pour le compte de Spacer’s Choice. Sur ce caillou inhospitalier, votre mission est de retrouver le journal intime de la chère maman de cette Minnie. Un rêve pour tout mercenaire, n’est-ce pas ?
Cependant, avec une récompense comportant autant d’octos à la clé, quelque chose de plutôt gros doit forcément se cacher sur Gorgone. Déjà, ça grouille de nos amis les maraudeurs comme un peu partout sur les autres planètes de la colonie. Ensuite, il y a des grosses bébêtes et nous, on n’aime pas les grosses bébêtes.
Narration au cœur de l’action
Le DLC Péril sur Gorgone est un apport narratif certain, l'histoire est mise au cœur de cette extension. Elle répond notamment à quelques questions que l’on peut se poser dès le début de l’épopée de notre mercenaire. Qui sont ces fameux maraudeurs et pourquoi sont-ils si destructeurs ? Pour le savoir, il va falloir visiter les différents laboratoires sordides se trouvant sur place. Le point fort de ce DLC est d’ajouter un peu plus au lore déjà particulier de l’opus d’Obsidian. Cependant, la dynamique de choix reste assez linéaire et nous nous sommes vite rendu compte que nous étions un petit peu contraints à suivre un chemin prédéfini. Malgré cette linéarité, l'histoire mène tout de même vers 2 fins différentes.
Par ailleurs, il y a beaucoup à lire à travers de nombreux terminaux tout au long de l’escapade. Mais n’ayez crainte, la plupart des messages clés sont répétés lors de dialogues ou situation de narration avec les PNJs que vous rencontrez. Ce qui peut être une source de frustration pour les plus fouineurs qui iront chercher toutes informations disponible et une sensation de répétition.
Péril sur Gorgone, fidèle au jeu
Bien que le bestiaire et l’inventaire se voient agrémentés de quelques spécificités (nouvelles armes plus puissantes, nouvelles grosses bestioles). Elles restent très minoritaires et rien de bien original vis-à-vis de l’opus. Pour ce qui en est du gameplay, rien de nouveau, les mécaniques de combat restent les mêmes.
Péril sur Gorgone ne révolutionne rien sur The Outer Worlds et se base complètement sur ce que vous connaissez déjà.
L’action reste au rendez-vous car même si le propos principal de Péril sur Gorgone est d’agrémenter le lore, il va falloir s’armer. Les zones pleines de maraudeurs sont nombreuses et sans vous en dire trop, les nouveaux monstres ne vous veulent pas que du bien. Ce qui permet de ne pas s’ennuyer et de ne pas donner l’impression de seulement se laisser porter par les très nombreuses lectures.
La direction artistique épileptique
S’il y a bien quelque chose qui ne change pas non plus pour notre grand plaisir : les environnements.
Ils sont fidèles à l’opus. Comme nous le disions dans notre précédent article : The Outer Worlds - Fallout rencontre FireFly, ils sont magnifiques. C’est une véritable qualité du RPG qui se démarque par des couleurs électriques qui en mettent toujours pleins la vue.
Entre lore et gore
L’histoire qui se passe sur Gorgone est enrichissante et plutôt bien pensée bien que devenant assez vite répétitive. Pour les plus fins enquêteurs, le mystère est assez vite élucidé. Toutefois, on apprécie de découvrir les plus grosses tares de Spacer’s Choice et jusqu’où l’esprit de corporation peut vous mener. Les combats sont présents et nous font oublier un gameplay qui se contente du peu.
L’humour absurde typique du genre nous tient en éveil tout en nous rappelant l’univers dans lequel on évolue. Comptez plus ou moins 5-6 heures de jeu pour ce DLC, qui vous fera comprendre les conditions de production de votre drogue préférée : l’adréno-time !