Persona 4: The Golden - Un patch fr développé par des fans
Persona 4: The Golden est sorti l'an dernier sur Steam, surfant sur la vague (le raz-de-marée) Persona 5. La déception fut rude pour les joueurs anglophobes qui espéraient découvrir cet opus pivot de la série. C'était sans compter sur Projet Golden, une équipe de bénévoles qui, en huit mois, a traduit intégralement le jeu en français.
La succès-story Persona
Le succès de Persona 5 en Occident aura montré à Atlus que les joueurs européens portaient de l'attention à la licence. Avec la version Royal du jeu, les joueurs francophones ont profité d'une version entièrement localisée et la tendance semble se confirmer avec Persona 5: Strikers, elle aussi traduite. Malheureusement, rétrospectivement, les anciens jeux de la licence ont bien peu de chance d'être traduits dans la langue de Jean Pierre Polnareff (pour les amateurs de Jojo).
Projet Golden
Cette petite équipe d'une vingtaine de personnes s'est donné la lourde tâche de traduire un jeu aussi bavard que Persona 4: The Golden. Huit longs mois de travail auront été nécessaires pour traduire de manière fidèle et intégrer les textes dans le jeu.
On apprend au travers diverses interviews qu'ils ont particulièrement travaillé la cohérence en traduisant depuis la version anglaise et en recevant l'aide de personnes à l'aise avec le japonais.
Ce qu'on peut remarquer, c'est le travail sur l'intégration tant celle-ci colle à l'original. De la police d'écriture utilisée aux éléments d'interface, le travail accompli force le respect.
Comment jouer à Persona 4: The Golden en français ?
Il vous faudra tout d'abord posséder une copie du jeu sur Steam et uniquement sur Steam. Ensuite il vous suffit de suivre les étapes de ce tuto proposé par tiltpg.com. Une fois cela accompli il vous suffira de lancer le jeu et de profiter de cette traduction de qualité pour un jeu qui en vaut largement le coup. Pensez aussi à passer sur le Discord de la team pour toute question et surtout les féliciter pour le travail de titan qu'ils ont accompli.
Espérons que ces mobilisations poussent les éditeurs japonais à localiser leurs jeux en dehors des frontières nippones et, ainsi, faire découvrir au plus grand nombres ces perles si injustement inaccessibles.