C'est exactement ce que je t'ai dit, on est d'accord sur le fait que les lois telles qu'elles sont comprises aujourd'hui ne sont pas toutes "bonnes" à proprement parler, souvent instrumentalisées pour diverses fins comme je l'ai dit plus haut. Cependant es-tu d'accord lorsque je dis que la souveraineté intérieure doit forcément passer par la soumission directe ou indirecte à des principes, des règles, comme avec l'exemple de la violence que j'ai donné ?
Il y a des lois qui sont par nature "bonnes" et d'autres "mauvaises", des lois dites "naturelles", qui vont sembler évidentes restent des lois ou des contraintes.
Pour passer de mouton à jument, tu te sers de l'autorité extérieure négative pour te forger une autorité intérieure qui correspond plus à un idéal de bien-être. Mais tu remarques bien que le mot AUTORITE subsiste, ça veut dire que tu as tout de même un contrôle à exercer sur toi même, tu te places sous l'autorité d'un idéal, une autorité non contraignante certes, mais une autorité quand même.
Ensuite, je pense que tu ne tires pas les valeurs qui font la personne que tu es aujourd'hui de nulle part, tu as appris à différencier le bien du mal, le juste de l'injuste, etc. Ces valeurs là ont été tirées de quelque part, de règles, de principes. Si ces lois là n'existaient pas l'état d'esprit ne serait pas "tuer c'est mal" mais plutôt "tuer ce n'est ni bien ni mal, on fait comme on veut".
Les tribus primitives d'avant dont certaines subsistent aujourd'hui n'ont aucun système de loi ou de gouvernement comme nos sociétés à nous, pourtant, instinctivement, elles ont crée des lois qui leur permettent de vivre heureux. Elles ont force "contraignantes" seulement si la personne décide de ne pas les respecter, mais instictivement elles le sont puisqu'elles sont par nature "bonne".