Dying Light 2 - Les zombies de Techland sont de retour
Le 27 janvier 2015 sortait un jeu de zombie, un savant mélange de survie et de parkour dans une ville contaminée par un virus qui fait revenir les gens à la vie. Cela fait déjà sept ans et ce mois de février 2022 accueille le second opus : Dying Light 2. Dès les premières minutes, on sent que Techland, les développeurs, a pris la base de la recette en l’améliorant un peu, ce qui donne un deuxième jeu meilleur que le premier. Seul hic, le jeu est assez buggué et parfois mal optimisé ce qui freinera votre progression à certains moments.
Villedor vous ouvre ses bras !
Dying Light 2 Stay Human prend place 20 ans après les événements du premier épisode. Le constat n’est pas très bon, l’épidémie qui était contenue dans la ville d’Harran s’est propagée dans le monde entier. Vous n'évoluerez cependant pas dans le monde entier, mais dans la ville de Villedor composée en deux parties.
Une au nord qui ressemble à une petite ville de banlieue, les appartements se succèdent, mais il y a quand même de grand espace. L’autre partie de la ville quant à elle ressemble plus à une mégapole, rues étroites, gratte-ciels et autres grandes bâtisses se mélangent.
Vous incarnez Aiden Caldwell, un “Pèlerin” à la recherche de sa sœur. Un “Pèlerin” est une personne qui parcourt le monde pour livrer du matériel et aider les gens. Un de vos amis à une piste pour retrouver Waltz, l’homme qui a fait des expériences sur vous et votre sœur lorsque vous étiez enfant.
Impliquer les joueurs
Pour renforcer son monde ouvert et sa narration, Techland ont mis plusieurs moyens à disposition afin d’impliquer les joueurs dans leur monde. Cela passe par des choix à faire dans le scénario, un monde ouvert rempli de lieux à explorer et une guerre de gangs qui vous demandera de donner ou non des territoires.
Des choix cornéliens
À maintes reprises dans le scénario, vous serez, que ce soit dans le scénario principal ou les missions secondaires, amenées à faire des choix. Guerre de gangs oblige, vous devrez à un moment ou un autre choisir un camp.
Les choix ne sont pas simplement là pour avoir une cinématique différente, ceux-ci auront un impact dans le scénario et un récapitulatif de vos choix sera affiché à la fin du jeu à la manière d’un Life Is Strange.
Choisir son camp
Comme dit plus haut, une guerre de gangs oppose les Pacificateurs, une sorte de police assez bien armée, aux Survivants, des personnes lambda moins bien armés, mais aussi moins extrémistes que leurs adversaires. Dans la ville, certains lieux sont à capturer ou nettoyer pour ensuite les réparer et les offrir à une des deux factions. La faction qui récupère le bien, voit d’autres de ses bâtiments se construire dans la ville en plus des moulins que vous capturez.
Les moulins sont comme les antennes relais dans Far Cry, il faut grimper tout en haut pour les réparer. Ici ils ne dévoilent pas la carte, mais vous offrent un avant-poste où trouver un endroit pour se reposer et des marchands. Peu importe le choix que vous faites vous serez récompensé, chaque bâtiment accordé à l’un ou l’autre vous octroie une récompense dans le monde.
Les Pacificateurs vous aideront dans le combat en installant des pièges un peu partout en ville (voiture piégée, piège électrique, etc). Les Survivants, quant à eux, installent des équipements pour vous aider dans le parkour (trampoline, ballon pour chuter, tyrolienne…).
Une ville bien remplie
De plus, Villedore à plus de chose a proposé que la ville d’Harran. Vous pouvez y trouver tout un tas de lieux à visiter et explorer, pléthore de PNJs vous attendent pour vous proposer des missions secondaires ou des défis de courses.
Vous trouverez aussi tout un tas d'activités, que ce soit les lieux à libérer comme les camps de bandit, les moulins ou encore les lieux à céder aux gangs. Le GRE (une organisation humanitaire), à laisser derrière lui des bâtiments à fouiller et des anomalies à éradiquer.
Un monde ouvert chargé de contenus, les platineurs de jeux seront ravi de découvrir la magnifique ville de Villedore.
Un gameplay plus complet
Le gameplay de Dying Light 2 est bien plus complet et réaliste que son grand frère, l’arbre de compétences a été revu. L'escalade, même si elle a peu changé, a eu un petit ajustement.
Vous avez cinq minutes
Comme dans Dying Light premier, vous êtes mordu par un zombie en début de jeu. Si dans le premier opus cet incident “n’avait pas une grande importance”, ici c'en est tout autrement.
Pour débloquer l’arbre de compétences, vous devrez utiliser des inhibiteurs, ils sont dispersés un peu partout en ville et vous permettent de vous attribuer un point en santé ou en endurance. La santé augmente votre barre de vie et l’endurance la barre d’endurance.
Ensuite, pour vous attribuer des points dans vos arbres de compétence (parkour ou combat) vous devrez soit vous battre, soit faire du parkour. Chaque coup, chaque saut, chaque ennemi tué, chaque mètre grimpé vous donnera des points d'expérience.
De plus, la morsure reçue en début de jeu vous affaiblit une fois la nuit tombée. Lorsqu’il fait noir, un compte à rebours se déclenche, à la fin de celui-ci vous mourrez sauf si vous vous exposez à la lumière UV. Il faudra donc se dépêcher la nuit si vous souhaitez fouiller, certains lieux sont d'ailleurs à fouiller de nuit (de préférence) car il y a moins de zombies.
Il vous faut un bon cardio
En matière de gameplay pur et dur, l’escalade n’a pas beaucoup changé. En revanche, contrairement à avant, vous avez une barre d’endurance. Il y en a avait bien une dans Dying Light, mais elle servait pour les combats ou la course.
Ici, elle est présente durant les phases d’escalade aussi. Lorsque vous grimpez, celle-ci s’épuise peu à peu et si vous n’avez pas fini de grimper au moment où elle est à zéro, vous finirez quelques mètres plus bas.
Du nouveau matos
En plus de tout cela, en avançant dans l'histoire, vous trouverez un grappin et un parapente. Le grappin était déjà présent dans le premier opus, mais il servait à grimper plus vite. Ici, il sert à se balancer pour atteindre d'autres plateformes.
Le parapente, quant à lui, est un ajout majeur dans le gameplay de ce Dying Light 2. Il offre diverses possibilités, que ce soit pour se déplacer ou pour arriver à certains endroits. Vous ne pourrez pas planer indéfiniment, utiliser le parapente use votre endurance, il faut donc atterrir vite ou passer dans un courant aérien pour restaurer votre vigueur et surtout grimper plus haut.
Un petit plus
Pour ce qui est des personnages, ils sont vraiment attachants pour certains, très énervants pour d’autres. Que ce soit les protagonistes ou antagonistes, tous ont été bien designés et la plupart sont charismatiques. Je pense notamment à Hakon, interprété par David Belle (cascadeur ayant joué dans Banlieue 13), ou encore Lawan pour les personnages féminins, incarnée par Rosario Dawson (Daredevil, The Mandalorian).
Pour le reste de la VF, Dying Light 2 a eu un bon casting aussi et vous pouvez reconnaître les voix de Jérémie Covillault et Asto Montcho, respectivement Negan et Tyreese dans The Walking Dead ou bien encore David Krüger, voix récurrente de The Rock.
Encore beaucoup de bug
C’est le grand moins de Dyng Light 2, le jeu possède encore de nombreux bugs, trop pour un jeu sorti il y a plus d’un mois maintenant. Alors si certains bugs sont marrants, d’autres viendront freiner votre progression et cela devient vite très énervant.
J’ai passé, par exemple, plus de dix minutes à essayer de m’accrocher à une barre pour grimper en haut d’un moulin. Impossible ! Mon personnage ne voulait pas agripper ses mains sur cette barre, preuve à l'appui.
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Alors oui, malgré ses bugs et ses petites longueurs dans le scénario, Dying Light 2 Stay Human n’est reste pas moins un très bon jeu et est même bien meilleur que son prédécesseur en matière de réalisme et de gameplay.
La difficulté a été bien pensée et si vous ne pensez pas à explorer à côté de l’histoire principale, vous serez vite dépassé par des ennemis bien trop fort pour vous. Techland avait eu l’idée d’une bonne recette en 2015, ils sont revenus sept ans plus tard avec une recette améliorée pour notre plus grand plaisir.