Maratus et Afrogameuses, un partenariat pour la diversité
Il y a peu, nous vous présentions l’association Afrogameuses et interviewions sa fondatrice : Jennifer Lufau. Toujours dans l’objectif de promouvoir l’inclusivité dans le secteur du jeu vidéo, Afrogameuses signe son premier partenariat avec : Maratus, un studio belge.
Maratus, c’est quoi ?
Maratus est un jeu studio indépendant fondé officiellement en avril 2020 et basé à Charleroi en Wallonie. Le studio est né grâce à la détermination d’une des membres de créer son propre univers : Var’Nagal et de le présenter. Suite aux retours positifs lors de la Japan expo et la Gamescom, les quatre membres reçoivent des fonds de Wallimage (équivalent wallon de la CNC) afin de créer leur studio Maratus. L’occasion de concrétiser leurs projets et créer des jeux autour de Var’Nagal et ainsi faire découvrir leurs valeurs à un public plus large.
La volonté du studio est de permettre aux joueurs de s’immerger dans leur univers. Pour s’amuser tout d’abord mais aussi comprendre les enjeux de l’inclusivité. De leur côté, c’est la représentation des individus qu’ils/elles questionnent.
Un objectif commun
Afrogameuses et Maratus ont donc un même objectif : l'engagement pour plus d’inclusivité et valoriser la diversité au sein des jeux vidéo. La collaboration entre les deux structures a vu le jour en décembre 2020 lors d’une masterclass sur le métier de narrative designer.
Unis, Afrogameuses et Maratus se battent pour donner une nouvelle image des personnages trop souvent stéréotypés. Pour le studio, un premier pas a été fait à l’occasion de leur premier jeu : ARISEN.
Arisen est un jeu de cartes narratif sur l'esclavage basé sur un choix de personnages féminins, masculins, binaires, homosexuels, hétérosexuels et bisexuels, toujours dans l’univers de Var’Nagal. En bref, donner la possibilité aux joueurs et joueuses d’enfin incarner des personnages à leur image.
Un premier partenariat mais pas le dernier
À terme, l’association souhaite multiplier les partenariats et ainsi permettre que la diversité soit démocratisée au sein du secteur du jeu vidéo. Comme on dit : plus on est de fous, plus on rit.