Test d'Unravel

Unravel est le dernier jeu phare en misant sur la mélancolie, la poésie et le spleen. Certes, ce n’est pas une bombe type blockbuster, mais cela s’explique par le fait que derrière cet opus se cache un groupe de rêveurs qui l’ont développé de leur base situé au large des forêts sauvages suédoises.

Le fond du jeu

L’histoire est assez émouvante. Yarny est une petite pelote rouge qui est tombée du panier d’une vieille dame et qui a pris la vie pour explorer la maison et ses peintures et photographies pour revivre les souvenirs de la dame. C’est ce qui va constituer les niveaux qui vont vous être proposés. A travers eux, vous allez découvrir la beauté du Nord dans toute sa splendeur tout en affrontant ses multiples dangers. Le tout sur le fond d’un son enivrant et qui réveille la nostalgie. Pour jouer, il vous faudra vous glisser dans la peau d’Yarny.

Le bonhomme de laine va utiliser son corps pour fabriquer ses outils tantôt une corde, tantôt un pont, … pour traverser ou escalader un obstacle. De temps en temps, il lui faudra également partir à la recherche de quelques fils rouges qu’il devra intégrer à son corps pour augmenter ses chances de survie. Durant son périple, Yarny devra faire face à de multiples dangers qui peuvent très bien paraître insignifiants pour nous, mais qui, pour un petit être de surcroît en pelote, peuvent représenter de graves dangers. Le jeu est dans l’ensemble, assez facile à prendre en main, même si l’intuitivité et l’accessibilité font défaut. On observe une certaine répétitivité qui se révèle assez lassante au fil du jeu, qui plombe un peu la qualité globale du jeu. Toutefois, il faut retenir que le jeu est dédié à un public assez rêveur et qui est un peu ou est tout à fait poète. Ceci dit, tout au long des 5 à 6 heures de jeu, si certains seront déçus par sa facilité et l’ambiance globale plutôt mièvre, les autres seront subjugués par son côté poétique, sa beauté et le rêve dans lequel il peut transporter pour autant que l’on se laisse transporter.