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Le premier Prince of Persia (Apple II, 1989) a marqué toute une génération de joueurs par la qualité de ses animations et de son gameplay. Il fut porté sur une vingtaine de plateformes et traduit en six langues pour un total de ventes dépassant les deux millions d'exemplaires. Mention spéciale à la version étendue sur Super Nintendo et celle sur Amiga pour sa fluidité.

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A savoir qu'une refonte complète en HD existe sur 360 et PS3 qui remet au goût du jour cet excellent jeu. Cependant, la difficulté de l'époque peut s'avérer un frein pour certains.

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Bien que plutôt réussis, les épisodes suivants ne parviendront pas à soulever le même enthousiasme que l'épisode fondateur.

Puis, la licence renaît en 2003 sur PS2, Xbox, Gamecube et PC avec la trilogie des Sables du Temps dont le premier épisode rencontre aussi un franc succès, parvenant à sublimer les bases posées par la série transposées dans un univers en 3D et renforcées par le système d'altération du temps.

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Une trilogie se termine, une nouvelle génération de consoles arrive. Le prince de Perse se doit d'y faire une apparition remarquée.

 

Précurseur d'un phénomène devenu depuis une norme, le reboot de Prince of Persia (PoP) en 2008 devait relancer la série sur une nouvelle voie. Ubisoft nous propose une nouvelle direction artistique de haute volée avec un cell shading magnifique qui n'a pas pris une ride (en comparaison aux titres plus « réalistes » de l'époque comme King Kong par exemple).

Oublions le très discutable POP Les Sables Oubliés pour nous attarder sur le reboot...

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Le succès ne fut pas à la hauteur des espérances de l'éditeur. La faute principalement à un choix d'ouverture vers le grand public en simplifiant à l'extrême la prise en main et en supprimant totalement le game over. Ce qui détruit aussi toute notion de challenge et rebute ainsi une partie des fans de la précédente trilogie, mais n'attire finalement pas vraiment un nouveau public non plus.

A cela s'ajoute un système de combats moins agréable que dans la trilogie des sables du temps, aux ennemis moins fréquents mais particulièrement redondants, surtout avec les boss.

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Et pourtant la magie opère, grâce à un univers d'une rare beauté qu'on rêve de pouvoir explorer plus librement. Nombreux sont les endroits où l'on s'arrête juste pour contempler les décors et la démesure de certains lieux.

Finalement, ce PoP doit se vivre comme un voyage dans les royaumes des milles et une nuits, comme un rêve vidéoludique où l'on se promène sans pression aucune, afin d'être pleinement apprécié.

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Mais l'arrêt de mort de ce reboot de PoP est venu un an plus tard. Alors que le jeu était conçu pour mettre en place une nouvelle série, son succès relatif pousse Ubisoft à développer un DLC qui n'apporte rien de plus au jeu, si ce n'est une véritable fin. Ce choix de l'éditeur en a fait râler beaucoup qui n'y ont vu qu'un moyen de les refaire passer à la caisse pour rentabiliser un jeu aux résultats décevants. Pourtant, il s'agissait peut-être simplement d'offrir une fin aux fans après que l'idée de développer la suite eut été abandonnée. Toujours est-il qu'aujourd'hui encore Ubisoft est souvent décrié pour la moindre qualité de ces DLC (qui ne sont ni meilleurs ni moins bons que ceux d'autres éditeurs finalement) probablement à cause de cette image négative générée par le DLC de PoP.

Toujours est-il que je vous invite à découvrir (ou redécouvrir) cet épisode à part de la saga, dont la beauté et le plaisir de la découverte n'a pas pris une ride.

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